Enfile ta marinière, visse un béret sur ton chef : tu t’apprêtes à nager dans un bouillon de clichés et, surprise ! C’est très agréable. Un resto, comme au 19e siècle, le décor pointu en plus. Des suspensions dégoulinent des plantes grimpantes, les banquettes rouges vive appellent à s’avachir : on est loin des sombres brasseries classiques. Tout crie la branchitude sauf les assiettes qui, elles, ne dérogent pas à la tradition, ni dans les recettes, ni dans les prix.
Un œuf et sa mayo maison démente à 1,90€, qui dit mieux ? Et puis il y a le tartare et le bifteck flanqués d’une belle portion de frites délicieuses pour 10,50€, pas plus. L’équipe du Barbès vise très juste avec ce resto et pourra se vanter de rameuter aussi bien la faune hipster que les touristes de passage. Le seul risque ? Être victime de son succès (mérité) et afficher une longue file d’attente devant l’établissement, faute de système de réservation.
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