Kate Ballis voit rouge (Beaux Arts)

Dans le ciel rouge vif s’élèvent des palmiers couleur indigo. Ils abritent timidement les quelques villas mauves d’une ombre quasi inexistante, tandis que leur reflet se déforme dans l’eau fuchsia d’un bassin. C’est là, à la croisée des chemins entre rêve et réalité, que se trouve l’œuvre de l’Australienne Kate Ballis. Son truc ? Révéler l’invisible. Après avoir découvert la photographie infrarouge via le travail de Richard Mosse sur la guerre au Congo, elle s’est emparée de cette méthode pour capturer le désert californien sous un jour nouveau dans une série intitulée Infra Realism. Grâce à des filtres infrarouges et à un appareil spécial, l’artiste a pu explorer le spectre de lumière qui émane de la nature sans que l’œil humain ne puisse le percevoir. Résultat, si on reconnaît Palm Springs à son architecture moderniste, les couleurs de ses images nous sont totalement inconnues. Un monde onirique, imperceptible en temps normal, est révélé aux spectateurs et la photographe entend continuer son exploration dans les déserts de Chili et de Bolivie dès cet été.

→ L’intégralité de l’article est à retrouver sur le site de Beaux Arts magazine ←

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