Photographe des humbles dans les États-Unis des années 1930 à 1950, Walker Evans fait l’objet d’une rétrospective inédite au Centre Pompidou. Son œuvre, qui a inspiré plusieurs générations d’artistes, trouve ses racines dans la photographie vernaculaire, celle qui raconte les petites gens, le quotidien et la poésie de la banalité. Une photographie qui dit en quoi l’Amérique est américaine.
Walker Evans, Coney Island Beach, 1929
Le temps de l’insouciance
L’été venu, les plages de Coney Island sont prises d’assaut par les touristes et les immigrés qui fuient la chaleur étouffante de New York. Dans les années 1920, la popularité de cette destination est au plus haut. Cette bulle d’insouciance, qui précède le krach d’octobre 1929, témoigne des prémisses du tourisme de masse. Dans cette image prise en plongée accentuant l’effet de saturation de la foule, on ne distingue aucun visage mais le portrait de ces anonymes en dit long sur la société américaine.
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