Des caisses entières de légumes de saison, un mur carrelé vert émeraude et un immense tableau où s’inscrit à l’ardoise le menu du jour : on est bien chez Miznon. Cette fois, la cantine s’installe en bord de canal et devrait permettre de désengorger la première adresse et sa file d’attente longue comme le bras. Ici, les chefs cuisinent en musique et donnent le tempo du bouillonnement ambiant. Les ordres fusent et on attend patiemment notre chou-fleur braisé qu’on dégomme en deux-deux. Notre pita falafel, elle, met du temps à se pointer mais à l’arrivée, elle sait se faire pardonner. Emballé dans du papier brun, le pain cache de l’herbe à gogo, des tomates juteuses et des falafels parfumés, à déguster sur place ou à aller picorer avec les doigts au bord de l’eau.
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Hélène Rocco 